vendredi 25 avril 2014

Premières impressions…



Me voilà de retour de mon premier voyage en Russie. Pas totalement le premier, j’avais fait un séjour en 1994 ; autant dire que je ne m’appuyais pas dessus pour avoir une idée de ce que j’allais trouver ici. Je connais maintenant mon équipe (100% féminine !) et surtout un peu mieux la ville où nous allons vivre.

On arrive avec des préjugés, des idées préconçues, même si on pense qu’on arrive à faire le tri. Certaines se vérifient : j’ai vu des Trabans et des Ladas, de la pollution, de la poussière, des bâtiments « soviet style », de la vodka, des fils électriques aux branchements « banzaï ». D’autres non : le parc automobile est globalement très récent, des smartphones partout, la 3G dans le métro, des marques occidentales largement portées par la population. Au nombre d’ipad/iphone que j’ai vus, Steve Jobs a fait des petits aussi par ici ! J’ai aussi mangé chez Wendy’s et Burger King sans que ce soit un évènement extraordinaire.

J’ai passé 3 jours à Moscou, dont 2 de travail à 100%. J’ai profité de mes 3 soirées pour explorer la ville. Quelques clichés, encore : un selfie sur la place rouge, passage devant le bolchoï, le kremlin, la relève de la garde, etc…

Sans faire un inventaire complet, voici quelques observations :
Il fait chaud ! 20° en journée, 10° le matin, un mois d’avril assez classique pour Moscou et qui ressemble à la météo de la France en cette période. La polaire est restée au fond du sac.

Un fort sentiment d’être en sécurité : il y a des agents partout, des portiques de détection de métaux à l’entrée de chaque gare, centre commercial, hôtel, etc… A première vue c’est rassurant. Mais quelle est leur utilité s’il n’y a pas de risque ?

Les supermarchés sont aussi bien achalandés qu’en Europe, et le rayon vodka est impressionnant ! Fruits et légumes variés, on trouvera même du fromage (Roquefort Papillon, Camembert Président !). Aucune inquiétude à avoir de ce côté-là, y compris pour les couches ou le lait pour les petits.

Les filles sont en effet particulièrement élégantes, on croise des robes et des talons à tous les coins de rue (jusque sur les pavés de la place rouge, quel courage !). Ce qui n’empêche pas une bonne partie de la gent féminine d’opter pour un style bien plus sportswear ! Bonne nouvelle, Célou pourra continuer à mettre ses sweats et ses joggings :-) …
Des marchands de fleurs partout… et beaucoup de filles avec des bouquets à la main. En la matière, on peut prendre de la graine !!

Le métro de Moscou est époustouflant. Certaines stations sont plus proches des musées que des stations du métro parisien. La régularité est exemplaire, malgré des rames très anciennes (qui ne sont pas sans rappeler celles de New-York). Les billets sont des sortes de "Pass Navigo" que l’on charge avec un nombre de trajets, d’une étonnante modernité par rapport à nos billets magnétiques.

La discipline… Les Russes respectent les règles. On passe par les contrôles de sécurité, on attend le feu vert avant de traverser, on reste sur le trottoir, on fait la queue dans l’ordre d’arrivée… ce qui n’empêche pas un certain individualisme dans le métro à l’heure de pointe : pousse toi de là que je m’y mette, je suis pressé !

Peu de mendiants ou de SDF, mais une inégalité dans les richesses assez flagrante malgré tout. Mais si on regarde la France avec un œil objectif… est-ce bien différent ?

Il va nous falloir nous débrouiller pour parler Russe : savoir compter, demander son chemin, comprendre la réponse. Les mots « izvinitié », « spaçiba », « ia nié pagnimaio pa-ruski, pa-inglesci ? », « da-svidagnia », « priviet », sont devenus mes meilleurs amis (pardon, merci, je ne parle pas russe – anglais ?, au revoir, salut). Et j’avoue que mon premier contact avec la guichetière du métro qui ne parlait pas un mot d’anglais m’a bien refroidit !

Il est nécessaire de lire le cyrillique. Et ça n’est pas simple ! Naturellement, les lettres appellent d’autres sons pour nous. Allez trouver un nom sur une carte quand on vous le dit en Russe… Idem dans le métro, pour se repérer c’est incontournable. En été, pas de problème : on sort, on se repère et on marche. Mais en hiver, il est certain qu’on souhaitera trouver la sortie la plus proche de notre destination !

Quant au légendaire « air impassible » des Russes, je ne l’ai finalement pas trop rencontré. Rapidement, les gens répondent au sourire ou sont avenants, et n’ont pas besoin de sourire pour te montrer qu’ils sont contents de discuter avec toi. J’ai croisé beaucoup de personnes ouvertes, posant de nombreuses questions, y compris en dehors du travail. A l’aise avec l’Anglais, j’ai pu plaisanter avec eux et le sens de l’humour Russe n’est pas une légende !

Voilà donc un premier voyage plein de découvertes, qui nous donne confiance. Je rentre en me disant qu’on a moyen d’être très bien en Russie, et que nous aurons des déconvenues aussi. Je n’ai qu’une envie : vous inviter à venir découvrir ce pays avec nous.

Stick

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Les fontaines Wallace

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