Camp de base, aujourd'hui c'est samedi!!

Et me voilà donc libéré pour 2 jours de mes obligations professionnelles.

Je vais donc commencer par une digression pour vous dire que ma première semaine de travail ici s'est très bien passée. j'ai enchaîné des réunions avec de nombreux interlocuteurs, enrichissantes et qui laissent à penser qu'il y a du travail à faire (entendre que le niveau n'est pas toujours très haut) et qu'il y a du potentiel (les gens sont jeunes dans leur poste dans l'entreprise, mais avec de réelles capacités à faire). Le tout dans une ambiance positive, des gens qui ont envie d'échanger et de progresser.

La seule difficulté que j'ai rencontrée est la question : "et sinon, comment vous faites pour ça en France?". Ma réponse est toujours interprétée comme une critique de ce qui se fait en Russie (même si je ne suis pas d'accord avec la méthode française). Il va falloir que je trouve un moyen de présenter les choses d'une autre façon car la question est récurrente.

Je suis donc liiiiiiiiiiibre pour 2 jours et ainsi prisonnier de mes autres obligations: aménager un "chez-nous" le plus agréable possible.

Les missions du jour :

Ikea : acheter un lit bébé et son matelas (livraison possible demain dimanche?), acheter une petite batterie de cuisine, une cafetière

Courses diverses : PQ, sel, poivre, quelques conserves, pâtes, des petits pots bébé, mouchoirs, ... ah oui, faut aussi que je mange jusqu'à mardi soir!

Mamaow: acheter de la litière, un bac, des croquettes.

Découvrir les environs et les moyens de s'y rendre.

Pour faire assez court; mission accomplie!

Le lit et son matelas sont censés arriver entre 11h et 16h demain, la cuisine s'est étoffée, les courses sont faites, et Mamaow pourra embaumer de ses effluves corporelles si agréables la salle de bain.

Nous avons 3 supermarchés à 600m chacun de l'appart, et j'ai trouvé un pain ciabata vraiment bon dans l'un des 3. A chaque fois, pas de grand choix mais les produits essentiels et parfois donc, de bonnes surprises.

Ikea est plus difficile d'accès. Point de métro, il faut prendre un "taxi collectif", à trouver sur une grande place. C'est une sorte de minibus qui, pour un peu moins d'1 euro/pers, fait des trajets que les bus ne couvrent pas. Le hic, c'est quand le chauffeur annonce les arrêts en russe... Heureusement, tout le monde descend chez Ikea, 35 minutes de bouchons plus tard. Idem au retour, la méthode de "suivre le flux des gens" est assez efficace : pour trouver l'arrêt de bus comme pour savoir où il faut descendre.

Ah, tiens, un Auchan ici! Tant qu'à faire, je suis allé y faire quelques courses sans rien trouver de révolutionnaire, si ce n'est une conserve de RATATOUILLE (en Français dans le texte!) que j'ai achetée. Et des petits pots, mais c'est moins rare.

Au global de ma journée, j'ai rencontré des vendeurs qui ont cherché à m'aider, à me comprendre, à me rendre service; au-delà de leur métier. Chez Ikea comme dans l'animalerie, on m'a vraiment épaulé dans mes achats. Un traducteur sur le téléphone et une grosse dose de bonne volonté saupoudrée de quelques mots de russe ont fait le reste. Ce qui dément encore un peu la réputation des Russes peu avenants. Si la livraison arrive demain, on pourra dire que c'est un vrai succès.

Me voilà donc fatigué mais heureux, découvrant qu'ici, la télé diffuse... du badminton ;-)

Stick.