mercredi 6 juillet 2016

On a les références qu'on mérite...

Aujourd'hui, j'ai parlé football!

Pour vous donner un aperçu de la perception ici, voici le contenu d'une conversation tenue avec un collègue, autour d'un thé/café.

- Mais Kola, quand tu vois l'équipe de France, tu trouves qu'elle ressemble à ton pays?
- Au niveau des coupes de cheveux? Pas vraiment!
- Nan mais, enfin, ils sont pas tous blancs quoi! Tu vois, l'équipe de Russie ils sont tous blancs, pas de question.
- Oui mais dans la rue aussi, ils sont presque tous blancs. Alors qu'en France, c'est beaucoup plus multi-culturel. Si tu vas sur un terrain de sport à Paris, tu trouveras que les gens qui jouent au foot ressemblent beaucoup à l'équipe de France.
- Mais c'était pas comme ça avant?
- C'est pas très étonnant au regard de l'histoire de notre pays. On a colonisé une partie de l'Afrique pendant un siècle, on a eu besoin de monde pour reconstruire après la 2nd guerre mondiale.

Et là, j'ai cité Coluche. Pas facile à traduire au passage!

"Vous avez des étrangers, ils viennent en France comme balayeurs, ils y restent comme Noirs!"
En fait, c'est comme vous avec les Tatars ou les Turcs.


Et là, j'ai marqué quelques points. Pas beaucoup, mais un peu.

La différence, la diversité, le "melting pot" sont des notions éloignées de la Russie. C'est culturel, historique. Et ils font face de plus en plus à ces situations : par exemple les Tatars (habitants notamment de Kazan) sont de plus en plus nombreux et dépassent en nombre les Russes blancs (pas le cocktail!) dans certaines villes.
Et donc on a des discussions imprévues à partir du foot!

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Les fontaines Wallace

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