Mamaow, première membre de la famille en Russie

Mercredi.

Malgré les aléas du moment (voir épisodes précédents...), nous avons décidé que Stick partirait en Russie pour attaquer son métier - il est grand temps! - et qu'il emmènerait le chat avec lui.

Le transport de cette petite boule de poils au caractère... particulier était une grande source d'inquiétude pour nous. Tant sur le plan de sa santé que des documents administratifs à fournir pour qu'elle passe la frontière. Voir les frais de véto engagés pour la faire pucer, vacciner, certifier conforme, etc...

Stick se demandait très sérieusement si elle arriverait vivante à Moscou, sa "première fille" étant particulièrement sujette au stress (il parait que c'est de famille...).

Eviter de mélanger le stress de voyager avec nos enfants + celui de voyager avec un chat pour la 1ère fois en avion nous allait bien.

Donc Stick est parti au petit matin pour attraper un vol à 9h35 pour Moscou, via métro et RER. Évidemment, un gros sac de 23 kg sur le dos et un petit de 7kg devant. Tout pour passer inaperçu.

Arrivée à l'aéroport dans les temps, enregistrement, le sac à dos est un "bagage spécial" bien sûr. Il pose plus de problèmes que le transport du chat! L'hôtesse est absolument charmante et rassure le plus inquiet des 2. Normal, après une course poursuite dans l'appartement, nous avons donné un peu de Valium à Mamaow...

Contrôle de sécurité avant d'embarquer : comment ça on met le chat sur le tapis roulant? Ou alors je la sors et je la prends dans mes bras??? Elle a fait un petit tour de manège dans la boite noire. Pas eu le temps de faire une photo de son premier scanner... Pas très rassurant non plus.

On monte dans l'avion, Mamaow toujours tranquille, regardant partout et reniflant, mais posée dans sa caisse. Glissée sous le siège, la caisse me laisse même un peu d'espace pour les jambes ! Roulage, décollage, vol... sans histoire. Même pas un miaulement !

On débarque, puis douane. Pour l'humain, pas de problème. Récupérer le gros sac : OK.

Il y a un bureau "veterinary control". On frappe... pas de réponse. Nous nous présentons à la sortie; demandons s'il y a quelque chose à faire pour le chat. "Non non, allez-y. Si vous avez besoin d'un tampon, allez au 2ème étage!". Autant vous dire que nous avons... filé prendre notre train pour la maison!

Une heure de RER + métro plus tard, nous voilà devant la porte. Un petit problème de clefs, et tout le monde peut s'ébrouer gaiement dans l'appartement :-) !

Pas eu besoin des papiers, même pas un pipi dans la caisse, pas de miaulements... Pourtant elle a passé 9 heures enfermée dans sa boîte.

Un voyage paisible finalement, même si très stressant.

OUF !