mercredi 29 mai 2019

On écrit sur les murs...

Encore une bonne initiative de Stockholm Accueil : proposer une initiation au street art!
3h pour découvrir l'art du graffiti et taguer un mur : tout un programme!

Nabil, le prof, professionnel du graffiti a sa réputation qui le précède. Il fait de supers dessins, c'est avec lui que les enfants ont peint le mur de la cour d'école, il est vraiment gentil... Je l'ai croisé dans la cour et il m'a assuré qu'il n'y avait pas besoin de savoir dessiner pour participer, je l'ai cru, et j'y suis donc allé...

La matinée s'est déroulée en 3 étapes : Inspiration / Dessin / Bombe aérosol. Avec une mission simple: passer du dessin sur le papier au dessin sur le mur.

La 1ère étape "d'inspiration", n'est pas la plus évidente pour moi. On feuillette des magasines de graff, des BD, des revues et on choisit les modèles qu'on aime bien. Bon, bon...


2e étape : dessiner... Bon on ne peut pas décalquer alors il faut se lancer. J'ai choisi un mélange de Moumine et Jimini Cricket. Enfantin, j'aime bien. J'observe mon dessin et là, je réalise qu'il va falloir que je le reproduise sur le mur... (Pas de surprise, la règle du jeu était annoncée dès le début, mais j'ai pas bien réalisé). Je prépare donc mon plan de secours : un message en lettres arrondies. Puis en attendant les copines, je fais n'importe quoi avec un volant de badminton autour de la Terre...

 
 
 
 

Étape 3: peindre à la bombe sur le mur. Et c'est l'étape que j'attends le plus. Faire cette chose de "brigand", activité interdite d'adolescents, peindre un mur à la bombe! Je pense malgré tout à ces énormes NTM le longs des autoroutes, bombés à la hâte et en toute illégalité, souvenirs de jeunesse. OK, aujourd'hui, tout est légal et on parle d'art, pas de vandalisme, mais quand même! Il pleut beaucoup et on est parties en poncho vers LE mur tout en se demandant si on allait bien pouvoir peindre et si la pluie allait s'arrêter.

Étape 3 donc : ma préférée! Après nous avoir donné les bases sur l'épaisseur du trait et les dégradés, Nabil nous fournit masque, gants et bombes de peinture. Manier la bombe m'a paru facile mais n'a pas transformé mon niveau de dessin!



Soudain... PIN PON PIN PON... des sirènes retentissent sur la route au-dessus de nous. On se regarde... Elles s'éloignent... PIN Pon pin pon
Les sirènes de police n'étaient pas pour nous. Étonnant de voir ce groupe de femmes expat (mettre les préjugés qui vont avec) en train de faire une activité de voyous (oui, ici aussi, mettez les préjugés qui vont avec). Avec un certain talent!


Pour un cours de graffiti à Stockholm, contactez Nabil, ça m'a beaucoup plu!

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Les fontaines Wallace

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