Après une bonne nuit de sommeil, ce matin on part à la pêche!
Nous cherchons quelques minutes notre pêcheur Piotr Peterovitch sur le parking.
Nous grimpons dans un UAZ, Stick se glisse à l’arrière sur une planche, entre
le matériel de pêche.
20 minutes de route menée tambour battant, un peu sur la glace, un peu sur la côte, nous voilà arrivés aux trous. On casse la glace qui s’est reformée dans la nuit, et on sort les mini-cannes pour laisser filer nos hameçons dans les trous.
Piotr ne parle pas un mot d’Anglais, et encore moins de Français. Il donne les consignes dans un style bien à lui, mais charmant. Il faut imaginer un
« vieux » de 70 ans (pardon maman) qui parle fort, articule peu,
pêcheur de surcroît.
Piotr à Célou : tiens la canne, bouge pas de là je vais rabattre le
poisson avec le camion.
Célou : Quoi ??
Piotr : Bouge pas et tire si ça mord !
Et il part vers le camion.
Stick : Si j’ai bien compris il va faire bouger les poissons avec son
camion.
Célou : ??
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| Le camion arrive, ça va mordre! |
Et moins d’une minute après, le camion est garé pour nous couper du vent +
la canne de Célou frémit ! Hop, on a notre premier poisson !!
Stick, qui a déjà attrapé un poisson cet été, se la raconte à
n’en plus finir est très fier quand il en attrape aussi un en hiver.
Nous poursuivons pendant une petite heure, le temps d’attraper 9 poissons (de l'Okoul)
en tout ! Enfin, 2 chacun et 5 pour notre professeur… Pas facile de comprendre quand ça mord ou quand c'est simplement le fil qui bouge un peu. Il est déjà temps de
rentrer, ce qui le déçoit : comment peut-on vouloir passer aussi peu de
temps à la pêche… Ah ces touristes !
Il nous ramène juste à temps, non sans une pointe à 80km/h sur le
lac ! On n’en menait pas large, surtout Stick sur sa planche dans le
coffre… mais on a fait des photos :).
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| 80 au compteur! |
Et surtout une fois arrivés, il nous confie nos prises. Euh… Malgré les 4
heures de route qui nous attendent, pas moyen de lui laisser notre trésor
piscicole. On les confie donc à la responsable de notre hôtel, ravie du
cadeau !
On grimpe dans une voiture pour le transfert pour Irkutsk. 4 heures donc, où on croise quelques vaches sur la route,
une pause déjeuner et nous voilà arrivés dans une guest house en bois qui ne
paye pas de mine de l’extérieur mais qui est très chaleureuse. C’est dimanche et
c’est la Maslenitsa - la fête du printemps - alors on part faire un tour en centre-ville et le long de l’Angara, une sorte de pèlerinage sur nos routes de l'été dernier. On
arrive juste à temps pour voir la fin de la poupée de l’hiver qui brûle.
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| A l'arrivée, on a tout de même vérifié 2 fois l'adresse. Oui, c'est bien là! |
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| Spectacle populaire pendant la fête de la Maslenitsa |
Il est temps de chercher où manger ce soir… Ce sera burger pour nous
changer de la cuisine typique Russe !
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