Nous sommes venus en Russie en 2014, pour un contrat de 3 ans que nous avons prolongés d'un an l'an passé, à la demande de mon employeur.
4 ans en tout, ça nous semble bien suffisant. Professionnellement j'ai beaucoup appris, mais je sature. Et personnellement nous pouvons encore bouger facilement vu l'âge des petits. Nous ne prolongerons pas davantage, la décision est prise et a été annoncée au travail en Août.
Et là, j'avais imaginé qu'on allait me proposer un poste dans un autre pays, en rapport avec mon expérience, mettant en valeur mes acquis et me permettant de poursuivre mon développement dans l'entreprise.
Et puis je me suis réveillé!
Et puis je me suis réveillé!
Rien de tout ça. En fait, tout simplement... rien. Rien n'est prévu, on n'a pas de besoin en ce moment.
Je ne blâme pas ma boîte, la situation semble très commune. Mais très déstabilisante aussi.
Donc à moi de me débrouiller avec mon réseau, celui des collègues, et un peu de chance pour me trouver une place pour la suite. L'intranet de l'entreprise propose des postes, je postule. Mais je vais d'échecs en échecs, depuis 4 mois.
J'ai ce sentiment un peu désagréable que mon expérience ici, l'adaptation (pas facile!), la communication locale ne sont pas valorisées à l'aune des efforts qu'ils ont demandés pour se mettre en place. Loin de là. Logique, mais tellement frustrant!
Ou alors l'inverse : les attentes sont énormes et je ne peux les combler. Expat' depuis 3-4 ans, on attend un expert dans tous les domaines... ce que je ne suis pas.
On passe donc de l'euphorie de certaines destinations potentielles à la frustration du "non", on navigue avec l'avenir de la famille : Où? Est-ce bien pour les enfants et leurs études? Va-t-on s'adapter?
"Ah, ben en fait, n'y pense plus, ils ont dit non".
Et encore, je suis chanceux : dans le "pire" des cas, je reprends mon ancien poste à Lyon. Mais il est évidemment pourvu. Alors je continue de chercher, en espérant parvenir à saisir une opportunité.
Ou alors l'inverse : les attentes sont énormes et je ne peux les combler. Expat' depuis 3-4 ans, on attend un expert dans tous les domaines... ce que je ne suis pas.
On passe donc de l'euphorie de certaines destinations potentielles à la frustration du "non", on navigue avec l'avenir de la famille : Où? Est-ce bien pour les enfants et leurs études? Va-t-on s'adapter?
"Ah, ben en fait, n'y pense plus, ils ont dit non".
Et encore, je suis chanceux : dans le "pire" des cas, je reprends mon ancien poste à Lyon. Mais il est évidemment pourvu. Alors je continue de chercher, en espérant parvenir à saisir une opportunité.
La suite quand on saura où on va!
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